Ma robe Cosmos, où la victoire de la double gaze gaufrée

A l’heure où j’écris cet article, j’ai porté ma robe cosmos, en double gaze gaufrée 4 fois.

Moi, porter de la double gaze gaufrée ???

Ahahah… Jamais… Never…

No way, j’te dis !

Moi, il y a 6 mois

Et je l’ai cousue, il y a un peu plus de 15 jours, cette auto-citation me fait donc bien marrer !

Zoom sur la robe cosmos

La robe Cosmos a été imaginée par l’équipe de Pretty Mercerie. Ce patron a tout de suite fait tilt quand il est sorti, en raison de ses attributs discrètement japonisants.

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Le tombé des manches, me rappellent celui des kimono et la longue et large ceinture m’évoque le obi (bande de tissu qui maintient le kimono).

Bien sûr, le modèle est dans l’air du temps en reprenant les codes de la robe chemisier : ses nombreux boutons et ses fentes latérales arrondies, et le détail graphique du col V.

La fameuse double gaze gaufrée

Longtemps cantonnée aux vêtements et accessoires bébés, la double gaze s’est frayée un chemin dans le petit monde de la couture, pour devenir un « it-fabric« . Je suis longtemps restée perplexe malgré tout. Le tissu ne m’attirait pas du tout avec la texture gaufrée.

Je l’imaginais lourd, difficile à travailler, épaississant, destiné aux pyjamas, aux doudous des mioches… toussa toussa quoi…

C’est après avoir travaillé la matière en cousant un petit kimono de naissance et constaté que j’étais à côté de la plaque, la douceur, le touché délicat que je me suis pourquoi pas.

Il fallait juste le bon modèle.

Le fait que Pretty Mercerie a présenté une version de la robe cosmos, dans une double gaze gaufrée, a quand même été décisif. (l’prend pas de risque la meuf…)

Je l’ai commandé chez la célèbre enseigne, Les Coupons de Saint-Pierre. On peut noter que le coupon est d’une qualité remarquable étant donné son prix modeste.

Des boutons dorés à paillettes, s’il vous plaît !

Comme je craignais un peu l’effet peignoir avec l’aspect gaufré du tissu (On teste, mais les appréhensions sont tenaces ! ), j’ai cherché à trancher en apportant une certaine « sophistication », avec des boutons noirs à paillettes dorées de chez…

…. Atelier Brunette !

Et oui, encore et toujours ! Ici, j’ai choisi les boutons Joy Glitter qui sont plus petits que ceux conseillés pour le patron. Personnellement, cela me va très bien comme çà !

La réalisation et les modifications

Pretty Patron offre un pas à pas écrit assez concis, mais celui-ci est agrémenté d’un tuto vidéo, disponible en ligne. On peut donc suivre les indications, sans trop d’encombres.

j’ai trouvé deux moments un peu délicat. A l’étape des boutonnières, avec ce tissu, ma machine a eu un peu de mal sur mon coupon test mais sur mon ouvrage, ça a finalement fonctionné sans problème. L’ourlet en arrondi peut aussi un peu décontenancer, mais en prenant son temps et en ne tirant pas sur le tissu, cela reste accessible.

J’ai dû apporter des modifications à la coupe de base en raison de ma stature. Pour mon petit mètre 61, j’ai tout de suite fait le choix de remonter le bas de la robe de 3 cm à partir des repères dédiés aux fentes.

J’ai longtemps hésité à la faire en taille 40 ou 42. J’ai testé la plus haute et le rendu me plaît. Pour la petite anecdote, j’ai du m’y reprendre à deux fois pour l’assemblage du dos et des deux-pièces devant, car j’avais coupé ces dernières dans la taille du dessus, soit 44….

La même, ça vous branche ?

• Patron Robe Cosmos / Pretty Patron et la vidéo du tuto en ligne
• Tissu double gaze / les Coupons de Saint Pierre ( le coloris noir n’est plus dispo pour le moment)
• Bontons Joy Glitter / Atelier Brunette

On fait le bilan !

J’adore :

• Le style de la robe, ses lignes japonisantes et modernes
• La bonne association tissu / patron / bouton
• Le confort absolu, idéal pour l’été
• Le tuto en ligne

J’aime moins :

• Ma concentration en carton au moment du décalquage !

Bon, bon, bon… J’ai hâte d’être à l’automne pour coudre mon jean Iwaki de cette même marque de patron, étant donné cette première expérience réussie. Mais surtout, j’ai bien fait de sauter le pas et ne pas m’être cantonnée à mes petits a priori concernant la double gaze gaufrée.

Morale de l’histoire : Essayer la double gaze, c’est l’adopter !

A bientôt,

— Marina —